Les logements classés F et G, souvent qualifiés de passoires thermiques, sont au centre des débats actuels sur le logement et la transition énergétique en France. Différentes mesures ont été mises en place pour améliorer leur performance énergétique et limiter leur impact environnemental.
Impact sur le marché immobilier
L’interdiction progressive de la location des logements les plus énergivores a conduit de nombreux propriétaires à les mettre en vente. Cela a entraîné une augmentation du nombre de biens classés F et G disponibles sur le marché immobilier, notamment dans les grandes villes.
Conséquences sur le marché locatif
Le retrait de ces logements du marché locatif contribue à la tension immobilière, en réduisant l’offre de logements disponibles. Les locataires, notamment dans les zones urbaines, rencontrent ainsi davantage de difficultés pour trouver un bien répondant aux nouvelles exigences énergétiques.
Initiatives gouvernementales
Pour limiter les effets de cette transition, plusieurs ajustements ont été décidés par les pouvoirs publics :
Assouplissement du calcul du DPE : Depuis février 2024, les critères d’évaluation des logements de moins de 40 m² ont été modifiés, afin d’éviter une pénalisation excessive de ces petites surfaces très prisées.
Réforme du DPE et des mesures écologiques : En octobre 2024, le gouvernement a annoncé une simplification du diagnostic énergétique et un aménagement du calendrier des restrictions.
Extension du prêt à taux zéro (PTZ) : Pour faciliter la rénovation et l’investissement locatif, le PTZ a été élargi à l’ensemble du territoire.
Ces mesures visent à concilier transition écologique et accessibilité au logement, en soutenant à la fois les propriétaires et les locataires face aux évolutions du marché immobilier.